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  • Manon Lescaut

    L'Abbé Prévost

    Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut - L'Abbé Prévost


    Résumé : "Manon était une créature d'un caractère extraordinaire. Jamais fille eut moins d'attachement qu'elle pour l'argent, mais elle ne pouvait être tranquille un moment avec la crainte d'en manquer. C'était du plaisir et des passe-temps qu'il lui fallait. Elle n'eût jamais voulu toucher un sou, si l'on pouvait se divertir sans qu'il en coûte."

    Mon Avis : Lu dans le cadre scolaire, cette lecture n'est pas pour moi un coup de coeur. J'ai trouvé l'histoire redontante et de nombreuses longueurs m'ont lassée. Manon est très agaçante, et le chevalier, pathétique. Cependant j'ai bien aimé la forme du roman, qui est celle d'un récit, l'idée que le chevalier raconte son histoire des années après et intéressante. Je viens tout juste de découvrir le roman de libertinage, et je trouve cela très intéréssant car vértable témoignage de la société de l'époque. Prochaine étape, Les liaisons dangereuses ! 


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  • Oedipe Roi

    Sophocle

    Oedipe Roi - SophocleRésumé: Cruauté du sort qui amène Œdipe à commettre à son insu l'acte criminel prédit par l'oracle ! Averti par Delphes qu'il tuerait son père et épouserait sa mère, il fuit les lieux de son enfance, espérant ainsi préserver Polype et Mérope, ses parents présumés... Que ne lui a-t-on dit, hélas, qu'il était le fils de Laïos !  Ignorant du drame ancien, aveuglé parle hasard, Œdipe court à sa perte. Il tue un voyageur qui lui barre la route, libère Thèbes de la Sphinge, épouse la reine de la cité, occupe le trône royal et... accomplit son terrible destin.

    Mon Avis : Tragédie ayant inspiré de nombreuses oeuvres contemporaines, Oedipe Roi est un classique, comme le commancement d'un mythe (bien que le mythe soit né des siècles avant Sophocle). Lire une tragédie grecque n'est pas aisée, il faut s'habituer à la présence du coeur et du coryphée, comprendre la construction etc. Mais une fois ces petites habitudes prises, le récit est passionnant. D'une grande force émotionnelle, cette pièce témoigne de toute la violence du mythe d'Oedipe. Rien n'est laissé au hasard et tout se construit comme "une machine infernale" pour reprendre l'expression de Cocteau. Tragique, bouleversant, les évènements se bousculent, doit-on aimer Oedipe ou est-ce un monstre ? Plein d'ambiguïté et de cruauté, cette tragédie est à lire, parce que c'est un classique, mais aussi parce qu'elle met en lumière les défauts des hommes : l'orgueil, l'ambition. Oedipe s'aveugle de son orgueil comme 80% de l'humanité... 


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  • La Machine Infernale

    Jean Cocteau

    La Machine Infernale - Jean Cocteau Résumé : Obéissant à l'oracle, Oedipe résout l'énigme du Sphinx, tue son père et épouse sa mère. La peste s'abat sur Thèbes qui a couronné un inceste et un parricide. Quand un berger dévoile la vérité, la machine infernale des dieux explose. Oedipe se crève les yeux et sa mère se pend. S'inspirant du théâtre de Sophocle, Cocteau redonne vie aux grandes figures grecques : Oedipe, Jocaste, Antigone et Créon. Il philosophe en virtuose. Non, l'homme n'est pas libre. Il naît aveugle et les dieux règlent sa destinée. Même le héros, celui qui sort du rang, doit se soumettre. Ce grand texte dit tout sur l'homme avec infiniment d'humour et de poésie.

    Mon Avis : Lu dans un cadre scolaire mais aussi pour le challenge des A&M, j'ai beaucoup aimé cette pièce de théâtre contemporaine. Je l'ai lu juste après Oedipe Roi de Sophocle (mon avis arrive bientôt),  et j'ai adoré l'interprétation faite par Cocteau. Le théâtre revêt un nouveau vêtement, beaucoup plus léger mais pas dénué de tragédie. J'ai aimé le personnage de Jocaste pour sa fantaisie, elle est très loin de l'héroïne tragique que l'on s'imagine, mais d'un autre côté beaucoup plus réelle. J'ai aussi beaucoup aimé le personnage du Sphinx qui (miracle) a des sentiments, et est continuellement partagée entre son côté monstrueux et son côté humain. Je n'ai qu'un seul regret, ne pas avoir pu voir la pièce. En fait il existe une version DVD que ma prof a commandé, donc peut-être que je pourrais la voir...

    La Machine Infernale - Jean Cocteau


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  • Orgueil et Préjugés 

    Jane Austen

    Orgueil et Préjugés - Jane Austen Résumé : Orgueil et préjugés (1813) est le roman le plus populaire de Jane Austen. L'histoire en est simple : Elizabeth Bennet, qui se croit dédaignée par Darcy, jeune homme riche et hautain, s'amourache d'un bel officier, Wickham. Au roman sentimental et de coup de foudre, Jane Austen substitue celui qui décrit l'évolution d'une psychologie plus complexe, où se mêlent la raison, le sentiment de gratitude, la méfiance à l'égard des " premières impressions ". L'abondance des menus événements, qui passionnent autant que de grandes aventures, fait l'un des charmes du roman britannique. Elle se combine avec la finesse d'une analyse entièrement intégrée à la description du comportement, et avec un humour discret, mais toujours présent. 

    Mon Avis : Voilà des mois et des mois qu'on me harcelait pour que je le lise, c'est enfin fait, et je dois dire que je suis très satisfaite de cette lecture qui est pour moi un véritable coup de coeur ! Le style est d'une originalité absolue et très agréable à lire. J'ai beaucoup aimé l'analyse psycholoqiue des personnages, en particulier celui de Darcy (je crois que je suis amoureuse de lui ^^). L'histoire ne se perd pas trop en longueur, contrairement à certains classiques que j'ai pu lire qui me perdaient au bout d'un moment. De plus, j'aime beaucoup la modernité de ce roman, incarnée dans le personnage d'Elizabeth. Il s'agit aussi d'un témoignage sur la vie anglaise de l'époque de Jane Austen, de tous ces préjugés qui entouraient les classes sociales, mais aussi de cet orgueil dont se gonflaient les nobles, persuadés d'être supérieurs aux autres. On voit également l'ambition des mères, qui ne souhaitent qu'une chose : marier leurs filles. Celles-ci sont reléguées à l'état d'objet, accompagnées d'une dot, le mari se fiche de leur personnalité, il cherche seulement à savoir s'il s'agit d'un beau parti. Il s'agit donc d'une dénonciation des coutumes de l'époque, très osée (particulièrement pour une femme). L'histoire d'amour, bien que très banale, m'a plue, je dois l'avouer, c'est mon côté fleur bleue qui ressort, et je ne m'en cache pas. J'aime les histoires qui finissent bien. Je conseille donc cette lecture à tous les lecteurs de cette planète, tant elle m'a plu et tant la lecture est agréable ! 

    Orgueil et Préjugés - Jane Austen

     

    Lu pour le Challenge ABC (n°3)

    Orgueil et Préjugés - Jane Austen


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  • Dépression - Brice Tarvel

    Tout d'abord, je tiens à remercier les Editions Lokomodo et le forum Un Monde imaginaire de m'avoir permis de lire ce livre de Brice Tarvel. 

    J'ai été très surprise par le style de l'auteur, facile à lire bien que violent parfois. Dépression se passe dans un monde imaginaire, où la pluie tombe sans cesse et détruit peu à peu les humains qui y habitent. Elle entraîne en effet une grave maladie; la rouille, qui ronge leurs membres jusqu'à totale destruction. Ils ne sont plus alors qu'une masse difforme et orangeâtre. Autant dire tout de suite que l'ambiance est glauque. A l'écart de la ville, dans ce qu'ils appelent l'Etang, vivent des créatures nommées "Les Batraks", dont les corps verdâtres et recouvert de pustules effraient les humains. Ils sont méprisés, moqués, délaissés et sont très peu civilisés. L'histoire traît de personnages très banals qui subissent le chaos de leur monde. Le livre s'ouvre sur Sarg, pêcheur de rat sans le sou, alcoolique à ses heures perdues, et fou amoureux de Jarine, une jolie blonde plus ou moins prostituée. Il rentre dans une rage folle lorsqu'il apprend que celle-ci a eu une relation avec trois batraks, au bord de l'Etang. Il jure donc de la retrouver et de tuer "le Batrak qui lui est passé dessus". Oui mais voilà, un de ces fameux Batraks, prénommé Zam, veut lui aussi retrouver Jarine, qu'il appelle son "Emergente", car il lui semble qu'il n'y a qu'auprès d'elle qu'il se sentira heureux.  L'onomastique rappelle d'ailleurs étrangement celle de Fin de Partie de Samuel Beckett où le dramaturge présente des personnages dénués de toute identité, ils sont simplement là. Jarine quant à elle en a assez de cette ville et de cette pluie et veut partir ailleurs, où le soleil brille et pour cela, elle est prête à tout. Même à rentrer dans la secte des compagnons de l'Arche, qui veulent se constuire un vaisseaux pour atteindre l'île du Salut. Mais il y a Vavette, une jeune prostituée atteinte de la rouille qui ne veut pas mourir. Jarine doit alors s'efforcer de tout faire pour la sauver. Mais la machine infernale est en marche...

    Le livre est écrit dans un style très oral, et souvent brutal. Les protagonistes n'ont pas peur, il s'agit d'un argot des petites classe. J'ai parfois trouvé le langage très violent. L'atmosphère générale est glauque, sale. La fatalité est omniprésente, on a l'impression d'un destin en marche qui ne peut pas s'arrêter. Si au départ les personnages de Sarg et Zam sont plutôt attachants, ils apparaissent très vite dans leur monstruosité. Un certain suspence s'installe au sein de cette histoire malsaine, et on refuse de croire que l'histoire va se finir si mal que ça, mais la réalité est tout autre. J'ai beaucoup apprécié cette impression de "machine infernale" mise en place par l'auteur, ainsi que ce flou autour de l'identité des personnage ou du lieu dans lequel l'histoire se déroule. On peut d'ailleurs penser qu'il ne s'agit pas d'un monde imaginaire, mais plutôt de ce qu'est devenue la planète après des siècles de pollution. Le personnage de Zam est également intéressant. Il est ce que l'on peut appeler un monstre, mis-humain, mi-grenouille, ses pieds sont palmés, son corps verdâtre est recouvert de pustules, pourtant est-il plus monstrueux que tous ces hommes qui le méprisent et veulent le tuer en raison de son apparence physique ? Le livre offre donc des réflexions particulièrement intéressantes sur l'avenir et sur cette notion de monstruosité. En somme, je suis plutôt satisfaite de cette lecture, même si je l'ai trouvée plutôt difficile au début, au raison du style plutôt brutal de l'auteur. 

    Je remercie une fois de plus les éditions Lokomodo et le forum Un Monde Imaginaire pour m'avoir fait découvrir ce livre. 


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  • Virgin Suicides

    de Jeffrey Eugenides

    Virgin SuicidesRésumé : Dans un quartier résidentiel et huppé de Grosse-Pointe (Michigan), cinq soeurs, des adolescentes entre 13 et 17 ans, se suicident en l’espace d’une année. Cécilia, la plus jeune, ouvre le bal. Les autres l’imiteront un an après. Entre-temps, les gamins du voisinage auront vécu et souffert avec elles... à distance. Ce suicide les aura tant marqués qu’une vingtaine d’années plus tard, alors qu’ils frôlent les quarante ans, ceux-ci mèneront une enquête dans l’espoir un peu fou d’éclaircir toute cette affaire. Ce récit en est le résultat, la reconstitution la plus minutieuse et la plus fidèle possible d’une année pour le moins particulière. Tous les témoins, les animés comme les objets les plus dérisoires, sont donc convoqués.

    Avis 

    Tout d'abord, je tiens à remercier Sybille de Sunset-Avenue pour m'avoir proposé la lecture de ce roman en livre voyageur. J'avais très envie de le lire, ayant entendu parler du film de Sofia Coppola que je compte voir très vite. Ce livre ressemble à un journal écrit par des adolescent paumées qui ajoutent un peu de plaisir dans leurs tristes vies en observant leurs voisines d'en face. Elles semblent parfaites, jolies, intelligentes, mais voilà elles finissent par se suicider. Le thème est un de ces faits divers dont les américains sont friands, mais il y a une véritable réflexion pyschologique. Et si les véritables héros de cette histoire n'étaient pas les soeurs Lisbon et tous ces garçons, qui ont leurs vies détruites par ces jeunes filles qui un jour n'ont plus eu peur de la mort ? Le livre est quelques fois drôle, souvent émouvant et très enigmatique. La fin n'en est pas vraiment une, il n'y a pas de réponse, il n'y a pas de certitudes. Je dirais presque que ça ressemble à la vie, parce qu'on ne saura jamais pourquoi. En somme, ce livre est à lire, ce n'est pas un coup de coeur, mais c'est à lire quand même ! 

    Virgin Suicides


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  • Fin de Partie

    Samuel Beckett

     

    Fin de Partie - Beckett [Challenge]Résumé : 

    Dans Fin de partie il y a déjà cette notion d'immobilité, cette notion d'enfouissement. Le personnage principal est dans un fauteuil, il est infirme et aveugle, et tous ces mouvements qu'il peut faire c'est sur son fauteuil roulant, poussé par un domestique, peut-être un fils adoptif, qui est lui-même assez malade, mal en point, qui marche difficilement. Et ce vieillard a ses parents encore, qui sont dans des poubelles, son père et sa mère qu'on voit de temps en temps et qui ont un très charmant dialogue d'amour. 
    Nous voyons deux êtres qui se déchirent, qui jouent une partie comme une partie d'échecs et ils marquent des points, l'un après l'autre, mais celui qui peut bouger a peut-être une plus grande chance de s'en tirer, seulement ils sont liés, organiquement, par une espèce de tendresse qui s'exprime par beaucoup de haine, de sarcasme, et par tout un jeu. Par conséquent, il y a dans cette pièce - qui est à un niveau théâtral absolument direct, où le style est d'une absolue simplicité -, il y a cette espèce de jeu qu'ils se font l'un à l'autre, et qui se termine aussi d'une façon ambiguë parce que le suspense dérisoire de la pièce, c'est ce fils Clov, partira-t-il ou non? et on ne le sait pas jusqu'à la fin.
    Je dois dire aussi que c'est une pièce comique. les exégètes de Beckett parlent d'un "message", d'une espèce de chose comme ça. Ils oublient de dire le principal, c'est que c'est une chose qui est une découverte du langage, de faire exploser un langage très quotidien où chaque chose est à la fois comique et tragique.
    Roger Blin 

    Mon Avis : 

    Je persiste à croire que le théâtre ça ne se lit mais, mais ça se regarde. Et Fin de Partie de Samuel Beckett m'en donne la preuve. Il est très difficile de donner un avis constructif sur une telle oeuvre. Fin de Partie, c'est l'histoire d'un cycle qui recommence sans fin, c'est l'histoire de l'absurdité du monde, exprimée par ces personnages que sont Nagg, Hamm, Clov, et Nell, enfin, c'est une histoire qui n'a pas de chute. Beckett bouleverse les codes en faisant une pièce dont l’intrigue est réduite à néant. Ses personnages sont insignifiants, leur identité n'est que sommairement évoquées, impossible de s'attacher à eux. Malgré seulement 110 pages de texte, la lecture m'a parue interminable, tant le sujet est difficile. Je ne dirais pas que j'ai aimé ou que je n'ai pas aimé, ce serait assez dérisoire finalement. Non, en vérité, je reconnais le talent de l'auteur de Oh! Les beaux jours, qui m'avait déjà beaucoup intriguée, et je dois dire que la lecture de ces deux pièces me suffit amplement. Peut-être qu'une adaptation pourrait me faire changer d'avis, mais j'en doute. 

    Fin de Partie - Beckett [Challenge]

    Fin de Partie - Beckett [Challenge]


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  • Arthur, une épopée celtique, tome 1, 2, 3

    David Chauvel & Jérôme Lereculey

    Arthur, une épopée celtique

    C’étaient des temps difficiles pour l’île et pour le peuple de Bretagne, ceux que l’on appelait Bretons mais qui se nommaient eux-mêmes Kymry.

    De partout surgissaient les ennemis, Lloegriens, Pictes, Scots ou Gaëls, venus d’au-delà des mers, qui convoitaient leur terre et ne pensaient qu’à piller et ravager.

    Dans leur coeur, les Kymry appelaient un homme capable de se dresser face à l’ennemi, un homme capable de faire revivre l’époque où ils régnaient sans partage sur leur île bien-aimée.

    Ce guerrier allait bientôt voir le jour, et avec lui viendraient des temps merbeilleux qui marqueraient éternellement la mémoire des hommes, avant de disparaître à jamais.

    Arthur, une épopée celtique

    Myrddin, libéré de la folie par son ami Taliesin, reprend la route pour soulager les maux du royaume de Bretagne, désormais divisé entre le pays kymry et celui de Lloegr. Il rencontre le tout jeune Arthur, fils adoptif de Kyumur, qui, quelques années plus tard, ira trouver la gloire en compagnie de son demi-frère, Kei. Symbole de sa force et de son pouvoir, il s'empare de l'épée Kalevwlch (Excalibur).

    Arthur, une épopée celtique

    Alors que le royaume de Bretagne est plus que jamais menacé par des attaques répétées, Arthur manque de se faire tuer par un sanglier lors d'une partie de chasse. Un homme lui sauve la vie et le met à l'épreuve de trouver la réponse à ce que les femmes aiment le plus au monde.

    A l'issue de cette épreuve, Arthur trouve l'amour auprès de Gwenhwyfar, sa future épouse. Une étrange prémonition de celle-ci lui fera rencontrer Gwalmeich qui n'est autre que le fils d'Ana, la soeur d'Arthur. Gwalmeich devra prouver sa valeur au combat pour que lui soit révéler sa filiation.

    Avis :

    Très bonne série sur la légende arthurienne (une de plus !), mais qui se différencie tout de même, grâce à un élément important : revenir à la base de la légende en utilisant des noms celtiques (comme celui de Myrddin, nom gaélique de Merlin). J'ai beaucoup aimé le premier tome d'ailleurs, car il est très intéréssant de remonter à sa naissance, très bien racontée d'ailleurs. J'aime cet aspect mystérieux, cet homme qui ne vieillit pas, qui dégage une grande confiance, tout en étant assez intriguant. Il est sans hésiter mon personnage préféré ! La légende apparaît sous une forme assez primitive, Arthur lui-même (qui est brun et bien loin du blondinet aimable que nous renvoyait disney !) est un guerrier assoiffé de sang, ne pensant qu'à détruire ses ennemis. Guenièvre (Gwenhwyfar) est une guerrière, elle aussi très loin de la femme noble, et blonde que nous renvoyait les films et livres de cette dernière décénnie. Une bonne découverte, donc, même s'il faut veiller à s'accrocher, car on peu vite s'y perdre parmi tous ces noms celtiques !

    Lu (en bonus pour) :

    Arthur, une épopée celtique


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  • Les Piliers de la Terre [Challenge]


    Les Piliers de la Terre

    Ken Follet

     

    Résumé : Dans l'Angleterre du XIIème siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent chacun à leur manière pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. Les fresques se peignent à coups d'épée, les destins se taillent à coups de hache et les cathédrales se bâtissent à coups de miracles... et de saintes ruses. La haine règne, mais l'amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes.



     

    Les Piliers de la Terre [Challenge]

    Déjà conquise par la série télévisée, j'ai pourtant décidé de découvrir le merveilleux univers de Ken Follet, car il est bien connu que l'adaptation est moins bonne que le livre. Tout d'abord, je tiens à préciser qu'il m'a fallu presque deux mois pour lire ce livre, étant donné que je lis plutôt lentement, cependant, ça ne m'a pas particulièrement dérangée, tant l'histoire est prenante. Séparée en deux grandes parties nommées Ellen et Aliena, le livre donne beaucoup plus de détails et la complexité des personnages est mieux rendue que dans la série. Je dois avouer que mon personnage préféré reste Jack, car il est très attachant autant enfant, qu'adulte. Si Aliena est parfois agaçante, lui reste toujours juste, digne et droit. Le prieur Philippe est également beaucoup mis en valeur, et la narration interne permet de connaître ses pensées, ainsi, des réactions que je n'avais peut-être pas comprise dans la série, ont trouvé tous leur sens en lisant le livre ! La fin m'a parue un peu rapide (étonnant !), et baclée, mais il fallait bien que le livre se termine un jour. J'aurais aimé en savoir plus sur l'asension de Philippe comme evêque et la déchéance de Waleran Bigod. Seul aspect négatif : les nombreuses scène de viols, très violentes, qui ne méritaient peut-être pas d'être aussi réalistes, et aussi fréquente. En soit, j'ai beaucoup apprécié cette lecture, bien que très longue, et compte très vite m'attaquer à la suite : Un Monde sans fin

    Les Piliers de la Terre [Challenge]

    Citation : 

    Jack à Aliena, à propos de leur amour : 

    " Renoncer à un bonheur comme celui-là, c'est jeter des joyaux dans l'océan. Le pire de tous les pêchés."

    Ce roman fait partie du Challenge ABC.

    Les Piliers de la Terre [Challenge]

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