• Congratulations Jean "OfTheGarden"

    Congratulations Jean "OfTheGarden"

    C'est le triomphe de The Artist et de la France partout dans le monde, même à Hollywood !

    Mes félicitations à Jean Dujardin et à toute l'équipe du film pour ce merveilleux cadeau.


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  • Footnote

    Israël (2011)

    Footnote

    Eliezer et Uriel Shkolnik sont chercheurs de pères en fils, tous les deux spécialistes du Talmud, l’un des textes fondateurs du judaïsme. Mais seul le fils a su se faire un nom dans le domaine, le père, lui, attends depuis vingt ans un sacre qui n’arrive pas, vivant dans l’ombre de son fils dont les récompenses et les écrits ne se comptent plus. Mais un beau jour, le destin bascule, on appelle le père, le jury du prix d'Israël reconnaît enfin son talent, on lui décerne le prix, celui-là même qu'il attendait depuis vingt ans. Eliezer est fou de joie, oubliant que son seul écrit abouti est cette fameuse note de bas de page où Feinstein, un grand chercheur du Talmud le cite, et qui fait sa fierté. Interviewé par la presse, le professeur Shkolnik père passe de l'ombre à la lumière et en profite pour dénigrer les travaux de son fils, qu'il juge indigne du Talmud. Mais quelques jours plus tard, alors qu'Eliezer nage en plein bonheur, son fils Uriel reçoit un appel des plus étrange. Il y a eu une erreur administrative, c'est en fait à lui que le prix est destiné. Uriel refuse, s'énerve, crie, se calme et repart de plus belle. Que faire ? Rétablir la vérité au risque de détruire son père ou lui faire gagner ce prix dans le mensonge tout en renonçant à jamais à le gagner lui-même ? C'est sur ce dilemme des plus difficiles que se base le film Footnote, en salle depuis novembre 2011. Rappelons qu'en anglais « Footnote » signifie « note de pied de page », et c'est justement sur cette subtilité que le film se construit. Le réalisateur Joseph Cedar, auteur de cinq longs métrages conquiert déjà le monde du cinéma avec déjà 8 nominations pour son film, parmi lesquelles le prestigieux Oscar du film étranger, en compétition avec notamment le film iranien Une séparation. Le film est un petit bijou de réalisation, plein d'humour et de poésie sur un fond des plus dramatiques. Le film s'ouvre sur le portrait d'Eliezer Shkolnik assistant à une remise de prix de son fils. Visage grave, traits durs, l'acteur Shlomo Bar-Aba réussit le pari de rendre son personnage à la fois antipathique, mais des plus attachants. Mais la véritable force du film réside surtout sur le scénario en béton armé qu'offre Joseph Cedar. Ni trop long, ni trop court, le film soulève avec humour les difficultés des relations pères/fils qui se côtoient aussi dans le travail. Jalousie ? Mépris ? Il est difficile de qualifier les sentiments qui animent les deux êtres. La question se pose également de savoir si oui ou non, la vérité doit être révélée, à n'importe quel prix. Les personnages sont présentés avec beaucoup de sensibilité et d'intélligence, il s'agit de ni trop, ni pas assez. Il serait cependant un peu exagéré d'admettre que le film n'a aucun défauts, le début est en effet assez lent et il faut un certain temps pour rentrer dans l'histoire. Mais dès la première demi-heure passée, le plus dur est fait et l'on peut savourer comme il se doit cette perle cinématographique. Agrémenté d'une musique parfaite, le film emmène le spectateurs dans un pays où la langue est chaude et agréable (à condition de le voir en VO, bien évidemment). Certes le film est bien loin des blockbusters américains où les actions se comptent à la seconde, mais ce retour à un cinéma plus lent, plus classique, tout en étant innovant est remarquable et appréciable. A voir donc, et à suivre surtout, en ce qui concerne Joseph Cedar qui nous prouve qu'en Israël aussi on sait faire des films comiques et bourrés de talent. 


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  • Sherlock Holmes : Jeu d'ombres (2012)

    de Guy Ritchie

    Avec Robert Downey Jr, Jude Law, Noomie Rapace & d'autres. 

    Sherlock Holmes : Jeu d'ombresSynopsis : Sherlock Holmes a toujours été réputé pour être l'homme à l'esprit le plus affûté de son époque. Jusqu'au jour où le redoutable professeur James Moriarty, criminel d'une puissance intellectuelle comparable à celle du célèbre détective, fait son entrée en scène… Il a même sans doute un net avantage sur Holmes car il met non seulement son intelligence au service de noirs desseins, mais il est totalement dépourvu de sens moral. Partout dans le monde, la presse s'enflamme : on apprend ainsi qu'en Inde un magnat du coton est ruiné par un scandale, ou qu'en Chine un trafiquant d'opium est décédé, en apparence, d'une overdose, ou encore que des attentats se sont produits à Strasbourg et à Vienne et qu'aux Etats-Unis, un baron de l'acier vient de mourir… 
    Personne ne voit le lien entre ces événements qui semblent sans rapport, hormis le grand Sherlock Holmes qui y discerne la même volonté maléfique de semer la mort et la destruction. Et ces crimes portent tous la marque du sinistre Moriarty. Tandis que leur enquête les mène en France, en Allemagne et en Suisse, Holmes et Watson prennent de plus en plus de risques. Mais Moriarty a systématiquement un coup d'avance et semble tout près d'atteindre son objectif. S'il y parvient, non seulement sa fortune et son pouvoir seront sans limite, mais le cours de l'Histoire pourrait bien en être changé à jamais…

    Mon avis : Le Sherlock Holmes de Guy Ritchie revient au cinéma dans ce second volet adapté une fois encore des aventures du célèbre détective. J'avais la première fois été un peu réticente face au choix des acteurs, trouvant Robert Downey Jr pas assez distingué à mon goût, et je m'étais donc laissée convaincre par ce film que j'avais trouvé sympatique. Une fois encore, je trouve le film agréable, mais trop loin de la réflexion psychologique de Sherlock Holmes, les cascades à répétition et les scènes de boxe s'éloignent un peu du personnage de Conan Doyle que l'on retrouve dans Une Etude en rouge par exemple. L'intrigue en elle-même est plutôt sympa, mais je tiens à signaler particulièrement l'humour qui apporte beaucoup au film. Cependant, il y a beaucoup de longueurs et de scènes qui se répètent, et c'est bien dommage parce qu'au bout d'un moment, on est bien tenter de quitter la salle. Pour ne pas finir sur une note négative, je tiens à applaudir la musique de Hans Zimmer, tout simplement géniale, entraînante, fidèle tout en innovant ! 

    Sherlock Holmes : Jeu d'ombres


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  • La délicatesse (2011)

    de David et Stéphane Foenkinos

    Avec Audrey Tautou, François Damiens & d'autres.

    La délicatesse


    Synopsis : Nathalie a tout pour être heureuse. Elle est jeune, belle, et file le parfait amour. La mort accidentelle de son mari va couper son élan. Pendant des années, elle va s'investir dans son travail, se sentir en parenthèse de sa vie sensuelle. Mais subitement, sans qu'elle comprenne vraiment pourquoi, elle embrasse un de ses collègues. Markus, un homme très atypique. S'ensuit alors la valse sentimentale de ce couple hautement improbable qui va susciter interrogation et agressivité au sein de l'entreprise. Choisit-on vraiment par quel moyen on renaît à la vie ? Nathalie et Markus vont finir par fuir pour vivre leur histoire et leur émerveillement à l'abri de tout. Cette histoire de renaissance est aussi celle de l'étrangeté amoureuse.

    Mon Avis : Le film tant attendu car il signe le retour d'Audrey Tautout sur nos écrans. J'avoue avoir été un peu déçue par la lenteur du début. Dommage, l'histoire avec Marcus était beaucoup plus intéressante. Mais un premier film n'est jamais sans défaut (sauf cas exceptionnel). Enfin bref, pas mal, mais pas transcendental non plus. Je salue la performance de François Damiens qui est génial (pas d'autres mots) et qui joue son rôle à merveille, il s'agit bel et bien d'une réalisation. Bémol, la Bande-Annonce révèle quasiment tous les meilleurs moments du film. Cependant, on voit e très beaux effets cinématographiques par-ci, par-là également, de belles transitions. Je termine en parlant d'Audrey Tautou, toujours aussi belle et magnifique, que je continue de suivre avec attention. Plutôt juste dans ce film, qui ne la met pas forcément toujours en valeur (ses tenues sont plutôt ringarde), j'attends de la voir dans l'adaptation de L'écume des jours, que j'accueille avec rétience, car pour moi, un chef d'oeuvre pareil peut difficilement être adapté...

    La délicatesse


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  • Hugo Cabret (2011)

    de Marti Scorsese 

    Avec : Ben Kingsley, Sara Baron Cohen, Asa Butterfield, Jude Law & d'autres.

    Hugo Cabret


    Synospis : Dans le Paris des années 30, le jeune Hugo est un orphelin de douze ans qui vit dans une gare. Son passé est un mystère et son destin une énigme. De son père, il ne lui reste qu’un étrange automate dont il cherche la clé - en forme de cœur - qui pourrait le faire fonctionner. En rencontrant Isabelle, il a peut-être trouvé la clé, mais ce n’est que le début de l’aventure…

     

    Avis : Une très belle surprise de Noël que livre ici Martin Scorsese pour tous les amoureux du cinéma. Car Hugo Cabret, ce petit garçon qui vit dans une gare nous emmène sur les traces d'un des plus grands réalisateurs de tous les temps : Georges Méliés. Aujourd'hui trop souvent oublié, Méliés a réalisé des centaines de films, durant l'âge d'or du cinéma (c'est-à-dire peu de temps après son invention), aujourd'hui, nombreux de ses films ont été perdus, la guerre l'ayant forcé à s'en séparer, mais il en reste encore une cinquantaine. Parmis eux, le célèbre Voyage dans la lune, colorisé à la main, dont les décors et les effets spéciaux sont d'une modernité étonnante. Cela semble sûrement très kitsh aux fans d'avatar, mais il est important de préciser qu'ils ont été réalisés sans aucun moyen, mais uniquement grâce à du collage et du rafistolage. Martin Scorsese nous remet donc les pendules à l'heure, en nous rappelant les ancêtres du cinéma d'aujourd'hui, qui ont tous contribué à ce que nous voyons sur nos écrans du XXIe siècle. Dernière chose, l'animation 3D du Voyage dans la lune est très réussie, et il est très probable que Méliés aurait beaucoup aimé voir son film animé de cette façon.  

     

    NB : Le film est adapté d'un livre intitulé L'invention d'Hugo Cabret, qui a l'air tout aussi passionnant. Il s'agit en effet d'un mélange de BD et de roman. L'auteur est Brian Selznick.

    Ici le site officiel de l'auteur, avec plus d'informations sur son travail (il est uniquement en anglais).

    Hugo Cabret

    Cette affiche me rappelle un certain Harlod Lloyd et son "Monte là-dessus", pas vous ?


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  • Le skylab (2011)

    de Julie Delpy

    Avec Julie Delpy, Eric Elmosnino, Karin Viard...

    L'histoire : Juillet 1979, pendant les vacances d'été dans une maison en Bretagne. A l'occasion de l'anniversaire de la grand-mère, oncles, tantes, cousins et cousines sont réunis le temps d'un week-end animé. Chronique familiale pittoresque racontée par Albertine, dix ans, LE SKYLAB est aussi celle d'une époque particulière. (Source : Allociné)

    La critique d'Elarinya : Le skylab aurait pu être un bon film. Il se présente sous la forme d'une comédie familiale, pleine de bons sentiments, avec une pointe de nostalgie, rappelant ce qu'on était heureux au temps de l'inscouciance et du bonheur ineffable. On s'attend à de l'humour à la française, parfois un peu lourd, mais rien de bien méchant. Mais non, le skylab n'est pas un bon film, tout d'abord parce qu'il y a trop de personnages, trop de portraits successifs, seulement ébauchés, comme non-aboutis. Mais aussi parce qu'il y a trop d'inconhérences, et des longueurs qui n'en finissent pas. Le début, la fin, tout est décousu. Et par dessus tout, la grosse erreur de ce film, c'est que ce n'est pas drôle. L'humour à deux balles va au début mais au bout de la 15éme vanne pourrie, c'est vraiment lourd. Trop de lourdeurs, trop de mauvaises blagues, trop de trop. Une fois de plus, Julie Delpy semble avoir raté quelque chose, et être passée à côté du film qu'elle voulait faire. Cependant, je tiens à reconnaître le talent de certains enfants que l'on voit dans le film, particulièrement le personnage de Robert, joué par Léo Michel-Freundlich, qui est vraiment extraordinaire, bien que souvent relégué au second plan. Il sertait peut-être temps que mademoiselle Delpy comprenne qu'avoir une bonne idée ne suffit pas à faire un film.

    "Si ce "Skylab" est loin de la morgue des "Petits mouchoirs", le film n'en est pas moins embarrassant, fauchant une carrière de cinéaste modeste qu'on croyait loin d'une telle démagogie." Yann François pour Chronic'Art.com

    Le skylab


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  • The Artist

    2011

    de Michel Hazanicius

    The ArtistAvec Jean Dujardin, Bérénice Béjo...

    L'histoire : Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l'histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles à leur histoire d'amour.

     

    Mon avis :

    Alors c'est le GROS COUP DE COEUR !

    Sorti il y a environ une semaine, The Artist, était très attendu par les cinéphiles histoire de savoir si oui ou non Dujardin mérite son prix d'Interprétation masculine à Cannes. Mais c'est également un grand paris de Michel Hazanavicius, celui de faire un film muet en Noir & Blanc. A l'heure de la 3D au cinéma, avouons que c'est audacieux, mais malheureusement, ça peut vite tomber dans le grand n'importe quoi. Mais The Artist suit bien son fil rouge, celui d'évoquer ce Hollywood d'antant, et cette brutale arrivée du cinéma parlant. Bien que l'histoire ne soit pas très développée, on apprécie la musique extraordinaire, et ce film aux tons si colorés bien qu'il soit en Noir & Blanc. De plus, on aime ce comique de situation et de geste où Dujardin excelle, sans oublier cette jolie histoire qui prête à sourire, et qui rend heureux. Arrive la question fatidique, Dujardin mérite-t-il son prix ? La réponse est bien entendu Oui (avec un grand O). Dujardin fait Dujardin, mais il le fait très bien. Des mimiques, du clownesque, de la sensibilité, du charme, tout est rénui en lui pour créer le si sympathique personnage de Georges Valentin. Mais avouons-le, le film repose sur lui, et sur lui uniquement. Berenice Béjo, bien que très sympatique, reste tout de même un peu fade à côté du grand Dujardin. Incroyable également ce numéro de Charleston extraordinaire. 

    Merci Monsieur l'Artiste ! 

    The Artist

     


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  • Une séparationUne Séparation
    Asghar Fharadi
    (2010)

     
    Avec Leïla Hatami, Peyman Moadi, Shabab Hosseini & d'autres.
    Pays : Iran.

     
    L'histoire : Lorsque sa femme le quitte, Nader engage une aide-soignante pour s'occuper de son père malade. Il ignore alors que la jeune femme est enceinte et a accepté ce travail sans l'accord de son mari, un homme psychologiquement instable...
     
    Mon avis : Une séparation, c'est le film iranien de l'année. Ours d'Argent de la meilleur actrice, Ours d'Argent du meilleur acteur, et enfin Ours d'or pour le film entier, le réalisateur Asghar Fharadi, n'a pas quitté Berlin les mains vides. Le cinéma Art & Essai prend donc du galon puisque j'ai pu voir ce film dans une grande salle, hors de la petite miteuse dans laquelle ce genre de films passent d'habitude. Le film  commence, le générique est long, ce sont des photocopies de carte d'identité. On ne comprend pas tout de suite, mais l'idée est intéressante. Puis les personnages se mettent enfin à parler, est le son chatoyant de la langue iranienne arrive jusqu'à nos oreilles. Une séparation, comme son nom l'indique, est l'histoire d'un homme et d'une femme qui se quittent. Le divorce, sujet peu habituel pour un film iranien, où nous le savons tous, le droit des populations est limité. Le film est plein de finesse, délicat, il ne montre pas, il suggère. Même si le film comporte quelques longueurs, il n'en n'est pas moins juste et vrai. On est entraîné dans cette famille, où les femmes sont libres et indépendantes et apprennent à se débrouiller seules. Simin s'habille en jean et chemise, porte des converses, et a les cheveux teints en rouge. Sa fille Termeh, met elle-même de l'essence dans la voiture de son père et négocie le prix avec le pompiste qui tente de l'arnaquer. Mais avant tout, Une Séparation, c'est l'histoire d'un homme et d'une femme qui se quittent, mais qui reste fou amoureux l'un de l'autre...
    Un petit bijou du cinéma étranger...
     
    & vous qu'en pensez-vous ?
     
    Une séparation



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  • TomboyTomboy
    Céline Sciamma
    (2011)
     
    Avec : Zoé Herann, Malonn Lévana, Jeanne Disson, Mathieu Demy...
     
    L'histoire : Laure a 10 ans. Laure est un garçon manqué. Arrivée dans un nouveau quartier, elle fait croire à Lisa et sa bande qu'elle est un garçon. Action ou vérité ? Action. L'été devient un grand terrain de jeu et Laure devient Michael, un garçon comme les autres... suffisamment différent pour attirer l'attention de Lisa qui en tombe amoureuse. Laure profite de sa nouvelle identité comme si la fin de l'été n'allait jamais révéler son troublant secret.
     
    Mon Avis : Après Naissance des pieuvres, Céline Sciamma revient sur un sujet qui semble lui tenir à cœur puisqu'elle aborde une fois de plus le thème de la recherche de l'identité sexuelle, mais cette fois-ci elle s'attaque aux écoles primaires, puisque Laure, son héroïne est âgée de seulement 10 ans. Télérama dit de ce film qu'il est "Admirablement interprété, tous âges confondus, le film impressionne par l'écart entre la simplicité de l'histoire et la complexité des questions soulevées." moi je dis mouais... Le problème est justement selon moi qu'elle ne pose aucunes questions, ou du moins ni réponds pas. Laure se fait passer pour un enfant, mais est-ce par jeu ou est-ce parce qu'elle se prend véritablement pour un garçon ? La deuxième réponse est à éliminer puisque au court du film Céline Sciamma nous prouve bien que Laure sait qu'elle est une fille et cherche continuellement à dissimuler sa féminité. Tout cela se présente donc comme un jeu. Mais peut-on parler de recherche d'identité sexuelle ? Laure ne fait que se prendre au jeu de Lisa en se laissant embrasser, d'un baiser qui peut paraître tout à fait innocent... D'ailleurs, combien d'enfants ont embrassé leur mère sur la bouche au cours de leur enfance ? Combien de petites filles se sont entraînées à embrasser en utilisant leurs sœurs ? Alors je me demande si tout cela ne serait pas du vent, personnellement je n'y crois pas. De plus, Laure s'habille comme un garçon, est coiffée comme un garçon, porte des chaussures de garçon, n'est-il pas normal qu'elle se prenne au jeu d'être un garçon ? Je ne comprends pas pourquoi cette piste-là n'a pas été explorée, car ce film pose beaucoup de questions, mais ne donne aucune réponse. Quand à la fin, c'est un peu du grand n'importe quoi que l'on donne à bouffer aux intellos pour qu'il soit contents. Qui peut croire que les enfants soient si tendre après un mensonge aussi gros ? Selon Céline Sciamma, baisser la culotte d'un enfant pour voir s'il s'agit d'une fille ou d'un garçon est violent. Si j'avais été dans une bande d'enfants et que la même situation s'était présentée, je pense que l'enfant en question serait rentré chez lui avec un oeil au beurre noir, parce que les enfants sont "méchants" et n'acceptent pas qu'on leur mentent, la violence des enfants c'est bien ça, ils ne se contente pas d'insulter quand ils peuvent frapper. Non décidément, il n'y a qu'un personnage que j'ai trouvé assez poussé psychologiquement : celui de la sœur de Laure qui accepte de se prêter au jeu de sa sœur, en faisant croire qu'il s'agit de son frère Michael. Âgée de seulement 6 ans, elle raconte à ses copines de l'immeuble qu'avant de déménager, ils habitaient dans un autre quartier, où Michael était le plus fort, le plus beau et toutes les filles en étaient amoureuse, mais lui n'aimait que sa petite sœur. Les révélations de la petite fille m'ont amenée à me demander si au contraire, l'ambiguïté ne se trouve pas là. Bref, pour revenir au sujet de départ, poser des questions tabous au cinéma c'est bien, basculer dans un film malsain sans aucune réponse ni moralité, non merci.
     

    & vous qu'en pensez-vous ?



    Tomboy



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  • Pirates des Caraïbes 4, La Fontaine de Jouvence

    Pirates des Caraïbes 4, La Fontaine de JouvencePirates des Caraïbes 4 : La Fontaine de Jouvence
    Rob Marshall
    (2011)
     
    Avec Johnny Depp, Penelope Cruz, Geoffrey Rusch, Astrid Berges-Frisbey, Sam Clafin & d'autres.
     
    L'histoire : Dans cette histoire pleine d'action, où vérité, trahison, jeunesse éternelle et mort forment un cocktail explosif, le capitaine Jack Sparrow retrouve une femme qu'il a connue autrefois. Leurs liens sont-ils faits d'amour ou cette femme n'est-elle qu'une aventurière sans scrupules qui cherche à l'utiliser pour découvrir la légendaire Fontaine de Jouvence ? Lorsqu'elle l'oblige à embarquer à bord du Queen Anne's Revenge, le bateau du terrible pirate Barbe-Noire, Jack ne sait plus ce qu'il doit craindre le plus : le redoutable maître du bateau ou cette femme surgie de son passé... (Allociné.com)
     
    Mon Avis : J'ai été profondément déçue par ce quatrième volet d'une saga qui jusqu'à alors n'avait rien à se reprocher. Rob Marshall nous prouve bien ici qu'avoir des têtes d'affiche ne suffit pas à faire un bon film. Des longueurs, de la lenteur, des incohérences, tout est réuni pour que ce film soit un mauvais film. Les déambulations burlesques de Jack Sparrow ne suffisent pas à faire passer un bon moment. On rit quelques fois, on soupire bien trop souvent et on se dit qu'ils se sont bien foutues de nous avec leur aventures passionnantes et pleines d'actions. L'apparition du personnage inutile de Pénelope Cruz ne fait qu'enfoncer le peu de dignité qui restait au film. Quant à la 3D, elle sert en tout et pour tout deux fois dans le film : lorsque Barbe-Noire pointe son épée, puis dans la pub pour les M&M's au début du film. A éviter à tout prix...
     
     
     
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    Pirates des Caraïbes 4, La Fontaine de Jouvence

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