• Congratulations Jean "OfTheGarden"

    Congratulations Jean "OfTheGarden"

    C'est le triomphe de The Artist et de la France partout dans le monde, même à Hollywood !

    Mes félicitations à Jean Dujardin et à toute l'équipe du film pour ce merveilleux cadeau.


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  • Fin de Partie

    Samuel Beckett

     

    Fin de Partie - Beckett [Challenge]Résumé : 

    Dans Fin de partie il y a déjà cette notion d'immobilité, cette notion d'enfouissement. Le personnage principal est dans un fauteuil, il est infirme et aveugle, et tous ces mouvements qu'il peut faire c'est sur son fauteuil roulant, poussé par un domestique, peut-être un fils adoptif, qui est lui-même assez malade, mal en point, qui marche difficilement. Et ce vieillard a ses parents encore, qui sont dans des poubelles, son père et sa mère qu'on voit de temps en temps et qui ont un très charmant dialogue d'amour. 
    Nous voyons deux êtres qui se déchirent, qui jouent une partie comme une partie d'échecs et ils marquent des points, l'un après l'autre, mais celui qui peut bouger a peut-être une plus grande chance de s'en tirer, seulement ils sont liés, organiquement, par une espèce de tendresse qui s'exprime par beaucoup de haine, de sarcasme, et par tout un jeu. Par conséquent, il y a dans cette pièce - qui est à un niveau théâtral absolument direct, où le style est d'une absolue simplicité -, il y a cette espèce de jeu qu'ils se font l'un à l'autre, et qui se termine aussi d'une façon ambiguë parce que le suspense dérisoire de la pièce, c'est ce fils Clov, partira-t-il ou non? et on ne le sait pas jusqu'à la fin.
    Je dois dire aussi que c'est une pièce comique. les exégètes de Beckett parlent d'un "message", d'une espèce de chose comme ça. Ils oublient de dire le principal, c'est que c'est une chose qui est une découverte du langage, de faire exploser un langage très quotidien où chaque chose est à la fois comique et tragique.
    Roger Blin 

    Mon Avis : 

    Je persiste à croire que le théâtre ça ne se lit mais, mais ça se regarde. Et Fin de Partie de Samuel Beckett m'en donne la preuve. Il est très difficile de donner un avis constructif sur une telle oeuvre. Fin de Partie, c'est l'histoire d'un cycle qui recommence sans fin, c'est l'histoire de l'absurdité du monde, exprimée par ces personnages que sont Nagg, Hamm, Clov, et Nell, enfin, c'est une histoire qui n'a pas de chute. Beckett bouleverse les codes en faisant une pièce dont l’intrigue est réduite à néant. Ses personnages sont insignifiants, leur identité n'est que sommairement évoquées, impossible de s'attacher à eux. Malgré seulement 110 pages de texte, la lecture m'a parue interminable, tant le sujet est difficile. Je ne dirais pas que j'ai aimé ou que je n'ai pas aimé, ce serait assez dérisoire finalement. Non, en vérité, je reconnais le talent de l'auteur de Oh! Les beaux jours, qui m'avait déjà beaucoup intriguée, et je dois dire que la lecture de ces deux pièces me suffit amplement. Peut-être qu'une adaptation pourrait me faire changer d'avis, mais j'en doute. 

    Fin de Partie - Beckett [Challenge]

    Fin de Partie - Beckett [Challenge]


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  • Arthur, une épopée celtique, tome 1, 2, 3

    David Chauvel & Jérôme Lereculey

    Arthur, une épopée celtique

    C’étaient des temps difficiles pour l’île et pour le peuple de Bretagne, ceux que l’on appelait Bretons mais qui se nommaient eux-mêmes Kymry.

    De partout surgissaient les ennemis, Lloegriens, Pictes, Scots ou Gaëls, venus d’au-delà des mers, qui convoitaient leur terre et ne pensaient qu’à piller et ravager.

    Dans leur coeur, les Kymry appelaient un homme capable de se dresser face à l’ennemi, un homme capable de faire revivre l’époque où ils régnaient sans partage sur leur île bien-aimée.

    Ce guerrier allait bientôt voir le jour, et avec lui viendraient des temps merbeilleux qui marqueraient éternellement la mémoire des hommes, avant de disparaître à jamais.

    Arthur, une épopée celtique

    Myrddin, libéré de la folie par son ami Taliesin, reprend la route pour soulager les maux du royaume de Bretagne, désormais divisé entre le pays kymry et celui de Lloegr. Il rencontre le tout jeune Arthur, fils adoptif de Kyumur, qui, quelques années plus tard, ira trouver la gloire en compagnie de son demi-frère, Kei. Symbole de sa force et de son pouvoir, il s'empare de l'épée Kalevwlch (Excalibur).

    Arthur, une épopée celtique

    Alors que le royaume de Bretagne est plus que jamais menacé par des attaques répétées, Arthur manque de se faire tuer par un sanglier lors d'une partie de chasse. Un homme lui sauve la vie et le met à l'épreuve de trouver la réponse à ce que les femmes aiment le plus au monde.

    A l'issue de cette épreuve, Arthur trouve l'amour auprès de Gwenhwyfar, sa future épouse. Une étrange prémonition de celle-ci lui fera rencontrer Gwalmeich qui n'est autre que le fils d'Ana, la soeur d'Arthur. Gwalmeich devra prouver sa valeur au combat pour que lui soit révéler sa filiation.

    Avis :

    Très bonne série sur la légende arthurienne (une de plus !), mais qui se différencie tout de même, grâce à un élément important : revenir à la base de la légende en utilisant des noms celtiques (comme celui de Myrddin, nom gaélique de Merlin). J'ai beaucoup aimé le premier tome d'ailleurs, car il est très intéréssant de remonter à sa naissance, très bien racontée d'ailleurs. J'aime cet aspect mystérieux, cet homme qui ne vieillit pas, qui dégage une grande confiance, tout en étant assez intriguant. Il est sans hésiter mon personnage préféré ! La légende apparaît sous une forme assez primitive, Arthur lui-même (qui est brun et bien loin du blondinet aimable que nous renvoyait disney !) est un guerrier assoiffé de sang, ne pensant qu'à détruire ses ennemis. Guenièvre (Gwenhwyfar) est une guerrière, elle aussi très loin de la femme noble, et blonde que nous renvoyait les films et livres de cette dernière décénnie. Une bonne découverte, donc, même s'il faut veiller à s'accrocher, car on peu vite s'y perdre parmi tous ces noms celtiques !

    Lu (en bonus pour) :

    Arthur, une épopée celtique


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  • Les Piliers de la Terre [Challenge]


    Les Piliers de la Terre

    Ken Follet

     

    Résumé : Dans l'Angleterre du XIIème siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent chacun à leur manière pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. Les fresques se peignent à coups d'épée, les destins se taillent à coups de hache et les cathédrales se bâtissent à coups de miracles... et de saintes ruses. La haine règne, mais l'amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes.



     

    Les Piliers de la Terre [Challenge]

    Déjà conquise par la série télévisée, j'ai pourtant décidé de découvrir le merveilleux univers de Ken Follet, car il est bien connu que l'adaptation est moins bonne que le livre. Tout d'abord, je tiens à préciser qu'il m'a fallu presque deux mois pour lire ce livre, étant donné que je lis plutôt lentement, cependant, ça ne m'a pas particulièrement dérangée, tant l'histoire est prenante. Séparée en deux grandes parties nommées Ellen et Aliena, le livre donne beaucoup plus de détails et la complexité des personnages est mieux rendue que dans la série. Je dois avouer que mon personnage préféré reste Jack, car il est très attachant autant enfant, qu'adulte. Si Aliena est parfois agaçante, lui reste toujours juste, digne et droit. Le prieur Philippe est également beaucoup mis en valeur, et la narration interne permet de connaître ses pensées, ainsi, des réactions que je n'avais peut-être pas comprise dans la série, ont trouvé tous leur sens en lisant le livre ! La fin m'a parue un peu rapide (étonnant !), et baclée, mais il fallait bien que le livre se termine un jour. J'aurais aimé en savoir plus sur l'asension de Philippe comme evêque et la déchéance de Waleran Bigod. Seul aspect négatif : les nombreuses scène de viols, très violentes, qui ne méritaient peut-être pas d'être aussi réalistes, et aussi fréquente. En soit, j'ai beaucoup apprécié cette lecture, bien que très longue, et compte très vite m'attaquer à la suite : Un Monde sans fin

    Les Piliers de la Terre [Challenge]

    Citation : 

    Jack à Aliena, à propos de leur amour : 

    " Renoncer à un bonheur comme celui-là, c'est jeter des joyaux dans l'océan. Le pire de tous les pêchés."

    Ce roman fait partie du Challenge ABC.

    Les Piliers de la Terre [Challenge]

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  • Antigone

    Jean Anouilh

    Antigone, Anouilh [Challenge]Résumé : "L' Antigone de Sophocle, lue et relue et que je connaissais par coeur depuis toujours, a été un choc soudain pour moi pendant la guerre, le jour des petites affiches rouges. Je l'ai réécrite à ma façon, avec la résonance de la tragédie que nous étions alors en train de vivre."

    Antigone est la fille d'Œdipe et de Jocaste, souverains de Thèbes. Après le suicide de Jocaste et l'exil d'Œdipe, les deux frères d'Antigone, Étéocle et Polynice se sont entretués pour le trône de Thèbes. Créon, frère de Jocaste et – à ce titre – nouveau roi, a décidé de n'offrir de sépulture qu'à Étéocle et non à Polynice, qualifié de voyou et de traître. Il avertit par un édit que quiconque osera enterrer le corps du renégat sera puni de mort. Personne n'ose braver l'interdit et le cadavre de Polynice est abandonné à la chaleur et aux charognards.

    Seule Antigone refuse cette situation. Malgré l'interdiction de son oncle, elle se rend plusieurs fois auprès du corps de son frère et tente de le recouvrir avec de la terre. Ismène, sa sœur, informée de sa décision, refuse de la suivre, craignant sa propre mort.

    Très vite, Antigone est prise sur le fait par les gardes du roi. Créon est obligé d'appliquer la sentence de mort à Antigone

    Antigone, Anouilh [Challenge]

    Sur le chemin d'Antigone - Mise en scène Philippe Car, Agence Voyages Imaginaires

    Antigone, c'est le genre de pièce que l'on lit d'une traite. Très courte, intense, incroyable, elle a tout des grandes tragédies modernes. Lue pour les cours, certes, ce sentiment s'est vite oublié au fil de la lecture. Bien que je persiste à penser que le théâtre ne se lit pas mais se regarde, je serais bien tentée de changer d'avis après la lecture de cette pièce qui m'a véritablement ravie. Antigone c'est la voix de la Resistance, celle qui dit "Je me bats pour les opprimés, même s'ils n'ont rien pour me séduire". Pour des raisons inconnues, elle tiens absolument à enterrer son frère pour ne pas que son âme erre éternellement sur terre, mais atteignent le royaume des morts.  Antigone, c'est la voix de la justice et de la liberté. Dans une France occupée par les Allemands, Anouilh réussit le pari de faire une pièce engagée, et c'est ce qui est le plus admirable. A mettre en toute les mains, pour nous montrer que la dignité humaine existe toujours. Il ne me reste plus qu'à voir une mise en scène digne de ce nom de cette formidable pièce (Peut-être de l'Agence de Voyages Imaginaires ?)

    Antigone, Anouilh [Challenge]


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  • Footnote

    Israël (2011)

    Footnote

    Eliezer et Uriel Shkolnik sont chercheurs de pères en fils, tous les deux spécialistes du Talmud, l’un des textes fondateurs du judaïsme. Mais seul le fils a su se faire un nom dans le domaine, le père, lui, attends depuis vingt ans un sacre qui n’arrive pas, vivant dans l’ombre de son fils dont les récompenses et les écrits ne se comptent plus. Mais un beau jour, le destin bascule, on appelle le père, le jury du prix d'Israël reconnaît enfin son talent, on lui décerne le prix, celui-là même qu'il attendait depuis vingt ans. Eliezer est fou de joie, oubliant que son seul écrit abouti est cette fameuse note de bas de page où Feinstein, un grand chercheur du Talmud le cite, et qui fait sa fierté. Interviewé par la presse, le professeur Shkolnik père passe de l'ombre à la lumière et en profite pour dénigrer les travaux de son fils, qu'il juge indigne du Talmud. Mais quelques jours plus tard, alors qu'Eliezer nage en plein bonheur, son fils Uriel reçoit un appel des plus étrange. Il y a eu une erreur administrative, c'est en fait à lui que le prix est destiné. Uriel refuse, s'énerve, crie, se calme et repart de plus belle. Que faire ? Rétablir la vérité au risque de détruire son père ou lui faire gagner ce prix dans le mensonge tout en renonçant à jamais à le gagner lui-même ? C'est sur ce dilemme des plus difficiles que se base le film Footnote, en salle depuis novembre 2011. Rappelons qu'en anglais « Footnote » signifie « note de pied de page », et c'est justement sur cette subtilité que le film se construit. Le réalisateur Joseph Cedar, auteur de cinq longs métrages conquiert déjà le monde du cinéma avec déjà 8 nominations pour son film, parmi lesquelles le prestigieux Oscar du film étranger, en compétition avec notamment le film iranien Une séparation. Le film est un petit bijou de réalisation, plein d'humour et de poésie sur un fond des plus dramatiques. Le film s'ouvre sur le portrait d'Eliezer Shkolnik assistant à une remise de prix de son fils. Visage grave, traits durs, l'acteur Shlomo Bar-Aba réussit le pari de rendre son personnage à la fois antipathique, mais des plus attachants. Mais la véritable force du film réside surtout sur le scénario en béton armé qu'offre Joseph Cedar. Ni trop long, ni trop court, le film soulève avec humour les difficultés des relations pères/fils qui se côtoient aussi dans le travail. Jalousie ? Mépris ? Il est difficile de qualifier les sentiments qui animent les deux êtres. La question se pose également de savoir si oui ou non, la vérité doit être révélée, à n'importe quel prix. Les personnages sont présentés avec beaucoup de sensibilité et d'intélligence, il s'agit de ni trop, ni pas assez. Il serait cependant un peu exagéré d'admettre que le film n'a aucun défauts, le début est en effet assez lent et il faut un certain temps pour rentrer dans l'histoire. Mais dès la première demi-heure passée, le plus dur est fait et l'on peut savourer comme il se doit cette perle cinématographique. Agrémenté d'une musique parfaite, le film emmène le spectateurs dans un pays où la langue est chaude et agréable (à condition de le voir en VO, bien évidemment). Certes le film est bien loin des blockbusters américains où les actions se comptent à la seconde, mais ce retour à un cinéma plus lent, plus classique, tout en étant innovant est remarquable et appréciable. A voir donc, et à suivre surtout, en ce qui concerne Joseph Cedar qui nous prouve qu'en Israël aussi on sait faire des films comiques et bourrés de talent. 


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  • Eddie Redmayne

    Ceci est une petite pub pour vous inviter à aimer cette page facebook, pour suivre l'actualité du beau Eddie Redmayne (Jack Jackson des Piliers de la Terre).


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  • Même que chez moi, il neige...

    Même que chez moi, il neige...

    Et même que chez moi, quand il neige, on va pas à l'école !


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